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    Une copie de la Muqaddima de l'exemplaire du Kitāb al-'Ibar offert par Ibn-Haldūn à l'Université Al-Qarawiyîn de Fès

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    A copy of the Muqaddima of the lost Kitäb al-'Ibar given by Ibn Haldün to the Al-Qarawiyln University at Fes. First noticed in the 18th century by al-Maggarf, the so called « Fes manuscript » of the Kitäb al-'Ibar took the Orientalists' attention in the early 19th century. Unfortunately for almost a hundred years it was not accessible to scholars and when they could look at, out of the seven books send by Ibn Haldün himself from Cairo to the library of the well-known al-Qarawijin University at Fes, two only were surviving, may be three according to a description given on 1961. The contradictory informations about these two or three items are not enough for scholars and the most quoted manuscript of Ibn Haldün's historical work remains anyway the less known. The original manuscript is now incomplete but its copies, and those especially containing the lost parts, have unfortunately been thoroughly neglected. There are actually many of them, one of which is a copy acquired in 1841 by the Bibliothèque nationale of Paris. This manuscript, which the author has discovered, containing the Prolegomena and being certainly a direct copy of the lost original, will take a very important part in the text tradition.Signalé au XVIIe siècle par al-Maqqarî, le manuscrit du Kitäb al-'Ibar dit « manuscrit de Fès » attira l'attention des orientalistes dès le début du XIXe siècle. Mais, durant un siècle encore, il demeurera inaccessible aux chercheurs. Et quand, au XIXe siècle, ils purent le consulter, il n'en subsistait plus que deux volumes — trois selon une notice publiée en 1961 — sur les sept envoyés du Caire par Ibn Haldün lui-même à la bibliothèque de la célèbre Université al-Qarawiyîn. Mais les descriptions contradictoires de ces deux ou trois volumes laissent sur sa faim le chercheur scrupuleux. Ainsi, le manuscrit le plus décrit de l'œuvre historique d'Ibn Haldün reste encore le moins bien connu. L' « original » étant incomplet, on se serait attendu à ce que l'on s'intéressât à ses copies, et tout spécialement à celles des parties considérées comme perdues. Il n'en est malheureusement rien. Or, il en existe de nombreuses parmi lesquelles celle entrée à la Bibliothèque nationale en 1841 et qui ne fut jamais identifiée. Elle représente les Prolégomènes dont l'original n'a pas encore été retrouvé. C'est dire l'importance de ce manuscrit que nous regardons, par ailleurs, comme une copie directe de cet original.Redjala Mbarek. Une copie de la Muqaddima de l'exemplaire du Kitāb al-'Ibar offert par Ibn-Haldūn à l'Université Al-Qarawiyîn de Fès. In: Revue d'histoire des textes, bulletin n°3 (1973), 1974. pp. 193-201

    Ibn Khaldûn devant la torture et la mort violente

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    Redjala Mbarek. Ibn Khaldûn devant la torture et la mort violente. In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, n°40, 1985. Al-Andalus - Culture et société. pp. 155-171

    Harry Thirwal Norris, The Berbers in Arabie Literature. Longman, London and New York, Librairie du Liban, 1982

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    Redjala Mbarek. Harry Thirwal Norris, The Berbers in Arabie Literature. Longman, London and New York, Librairie du Liban, 1982. In: Bulletin critique des annales islamologiques, n°4, 1987. pp. 131-134

    Les Barghwâta (origine de leur nom)

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    Abstract The North African Middle Ages will long remain obscure and muddled if we do not tackle the attentive and close examination of the texts and if we continue to content ourselves with generalities. The «dark ages» are dark only because we merely skim over them to build brilliant and seductive theories at the expense of populations who cannot protest. Much has been written on the Barghwâta and much is repetitive. Monsters for some people, Berber nationalists for others, nearly everybody more or less agreeing in accepting that their name comes from Rio Barbât in Spain, where one of them was supposedly born. I have tried through texts and by resorting to toponymy and onomastics, to give an explanation of this name that is closer to the historico-linguistic reality of the Maghrib during the medieval period.Résumé Le Moyen-Âge nord-africain demeurera encore longtemps obscur et désordonné tant que nous ne nous attaquerons pas à l'examen attentif et serré des textes et que nous continuerons à nous satisfaire de généralités. Les «siècles obscurs» ne le sont que parce que nous nous contentons de les survoler pour construire des thèses brillantes et séduisantes aux frais de populations qui ne peuvent pas protester. L'on a écrit beaucoup sur les Barghwâta et l'on s'est très souvent répété. Des monstres pour les uns, des nationalistes berbères pour d'autres, presque tous s'accordant plus ou moins à accepter qu'ils tiennent leur nom d'un des leurs qui serait né à Rio Barbât, en Espagne. J'essaie, par les textes et en faisant appel à la toponymie et à l'onomastique, de donner une explication de ce nom plus conforme à la réalité historico-linguistique du Maghreb à l'époque médiévale.Redjala Mbarek. Les Barghwâta (origine de leur nom). In: Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, n°35, 1983. pp. 115-125
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